Pas encore disponible, dès que ce sera le cas je vous le ferai savoir.

Il sera à la vente dans mon cabinet pour 10 euros.

Je peux aussi vous l’envoyer, je vous demanderez votre adresse et 2€ de frais de port.

Merci et à bientôt.

La Fille…

LA PRESSE À PARLÉ DU SPECTACLE

Bénédicte Soula – Les Trois Coups le 24 mars 2017 (extraits).

La légende, qui veut que les doubles initiales portent bonheur, est une nouvelle fois vérifiée. La comédienne, metteuse en scène et désormais auteur Cécile Carles vient de le prouver sur les planches du Pavé : « La Fille qui sent le tabac » est certainement une joie pour elle au regard de son succès, mais l’est surtout pour le public, sorti tout chamboulé de cette prestation, allez… disons le… simplement sublime.

(…)Maîtresse absolue du verbe, elle ne s’interdit rien, s’autorise tout : humour, poésie, érotisme, tous les registres de langue sont mis en concurrence : le beau et la boue se partagent le terrain. Cécile dit ce qu’elle veut à qui elle veut, sans faire de la couture.

(…)Le public qu’elle amuse, qu’elle charme, qu’elle vampe, qu’elle engueule aussi. Le public qu’elle tient à sa merci.

(…)Voilà, tout est dit. Rares sont les instants au théâtre qui vibrent d’une telle humanité ; dans lesquels l’émotion vous colle à la peau et aux vêtements, plusieurs jours après avoir quitté la salle. Vraiment, Cécile Carles est une artiste qui ne triche pas. Sa sincérité, c’est son talent, et quel talent ! 

Manon Ona – Le clou dans la planche le 26 mars 2017 (extraits).

Sous la montagne, le volcan.

Pour conjurer son Aigle noir, elle a suspendu un oiseau, un délicat mobile en bois. Elle, c’est Louisa Montagne. Fillette, fille, femme, personnage auquel Cécile Carles offre, à travers ce monologue, une descente abrupte ponctuée d’éclaircies, d’élévations – trouver en soi le chemin, dégringoler, gravir, et une fois arrivée là-haut, en cette aube magnifique des quarante bougies, se fendre d’un vigoureux, d’un éruptif : « je t’emmerde ».

(… )C’est l’ascenseur émotionnel, d’autant plus redoutable que Cécile Carles excelle à la provoquer, l’émotion ! L’émotion surgit sans prévenir.

Lorsque le titre, anecdotique à première vue, se charge d’un sens glaçant ; lorsque la tarte aux pommes trouve son écho cynique ; lorsque la comédienne collée à son micro nous envoie de l’amour comme on crie au triomphe, le frisson devient une victorieuse volupté – Et c’est comme un soupir après cent triples croches…